C’est Gina Pell, la cofondatrice du site américain The What, qui a inventé le terme « perennial ». En français, ce mot signifie littéralement «plante vivace». Contrairement à une annuelle qui ne fleurit qu’une seule fois, les plantes vivaces ont la faculté de survivre à l’hiver et de refleurir plusieurs saisons.
Un perennial désigne donc des femmes et des hommes qui ont la capacité de se réinventer, quel que soit leur âge, loin des codes inculqués par la société. Ils ne se définissent jamais selon leur nombre d’années ou leur génération. Ce qui compte vraiment c’est leur état d’esprit.
Il suffit de les observer pour voir comment le mindset impacte leur vie. Ils créent un nouvel art de vivre et transmettent l’envie de s’accomplir. Toujours au courant de tout, à l’affût des nouvelles technologies, curieux et épanouis, ils donnent à chacun la soif d’agir sans attendre des années.
Comme l’explique Josiane Asmane dans son livre « Les fleurs de l’âge », les perennials les plus emblématiques sont des femmes. C’est sûrement dû au gap bien plus important qu’elles vivent entre le moment où elles sont mises au ban de la société et leur renaissance. Au lieu de s’éteindre, elles gagnent en puissance. Elles ont une telle fabuleuse capacité à rebondir que leur rayonnement force l’admiration.
En fait, il existe un décalage énorme entre l’image que l’on se fait du troisième âge et les perennials. Dans l’imaginaire collectif, vieillir c’est perdre en capacités physiques et cognitives, en dynamisme. Or, les perennials démontent les clichés. Ils montrent que tout est possible à toutes les étapes de notre vie.