Les croyances limitantes, nous en avons tous plus ou moins. Ce sont des pensées, des certitudes profondément ancrées en nous que nous considérons comme des vérités. Nous les avons tellement côtoyées depuis notre enfance qu’elles font partie de nous.
À la naissance, le bébé n’a aucune croyance, qu’elle soit limitante ou non. Il vit dans un monde où les possibilités sont infinies. Puis, son cerveau se développe et des connexions neuronales se forment.
Le jeune enfant s’imprègne des croyances de son entourage et en particulier des personnes détentrices de l’autorité (parents, école, famille, amis…). Il ne les remet pas en cause et ne les questionne jamais. Il n’y a pas de raison. Elles sont juste vraies.
En grandissant, nous produisons de nouvelles certitudes. Et l’adulte que nous sommes voit le monde à travers ces lentilles déformantes. Ces (fausses) convictions altèrent notre façon d’analyser les choses et nos décisions.
La prise de conscience de leur existence est souvent tardive. Elle s’effectue en général après un épisode douloureux ou un échec cuisant. Nous sommes dans l’incompréhension. Nous cherchons la raison de notre revers à l’extérieur de nous sans réaliser qu’elle est en nous. Jusqu’au déclic.
Ces croyances erronées nous freinent et nous empêchent de progresser sur notre parcours de vie. Elles ressemblent à une prison aux murs invisibles que nous avons nous-même créée. Tout devient compliqué. Nous avançons comme une Ferrari avec un moteur de 2CV. Ces fausses convictions parasitent notre potentiel. C’est de l’autosabotage interne.
L’entrepreneur, lui aussi, connaît des blocages. Il se donne à fond, ne compte pas ses heures et pourtant, son activité stagne. Sa vision du business, sa perception de la concurrence ou des clients, sa relation à l’argent, tout est biaisé. Le portefeuille client et le nombre de ventes n’évoluent pas. Malgré sa motivation et sa bonne volonté, rien ne bouge.